Catégorie : Annexe

Les collèges constituant un Démocrasite

  • 22-COLLÈGE DE LA PENSÉE GLOBALE : Relation avec le monde

    22-COLLÈGE DE LA PENSÉE GLOBALE : Relation avec le monde

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    Entretient les  relations avec le GEN.
    Produit  les éléments de communication  pour le développement du réseau éco-lieu.
    Entretient les relations avec toutes les ONGE et mouvements écologistes.
    Développe les travaux de Lester BROWN.
    Rédige l’inventaire des solutions écodurables à travers le monde et les traduit en solutions adaptées au quartier.

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    Annex 22d

  • 21-COLLÈGE EXPLORATEURS DES CONSCIENCES HUMAINES :

    21-COLLÈGE EXPLORATEURS DES CONSCIENCES HUMAINES :

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    L’anthropologie

    Développe les connaissances Anthropologiques:
    L’anthropologie s’appuie notamment sur l’étude comparative des différentes sociétés et ethnies décrites par l’ethnologie, et envisage l’unicité de l’esprit humain à travers la diversité culturelle.
    Ce collège explore l’ensemble des modes de conscience: L’expansion de conscience de Timothy Leary, Les expériences transpersonnelles de Stanislav Grof, l’athéisme, la pensée Métaphysique, la phénoménologie.
    Encourage et développe la pensée holistique et la notion  de respect.
    Étudie les modes de désaliénation pour accéder à la simplicité heureuse espérée par Paul ARIÈS
    Porte sa réflexion sur la “Sublimation non répressive des pulsions.
    Aborde la Nomadologie.

     *Timothy Francis Leary, décédé le 31 mai 1996 à Beverly Hills en Californie, est un écrivain américain, psychologue, neuropsychologue et militant pour l’utilisation scientifique des psychédéliques.

     * Stanislav Grof, né à Prague (Tchécoslovaquie) en 1931, est un psychiatre tchèque, pionnier dans la recherche des états modifiés de conscience.

     *La métaphysique est une branche de la philosophie et de la théologie qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes. Elle a aussi pour objet la connaissance de l’être absolu comme première cause, des causes de l’univers et de la nature de la matière. Elle s’attache aussi à étudier les problèmes de la connaissance, de la vérité et de la liberté.

    *Phénoménologie: Le but de la phénoménologie est de décrire en totalité l’essence intégrale de l’homme: ses possibilités cognitives et affectives, sa conscience. C’est en ce sens une anthropologie.

     *Nomadologie: la force positive ou utopique d’un concept philosophique dans Ie contexte de la nomadologie affirmative peut être mesurée selon deux axes:
    1. sa capacite d’intervenir dans ce concept et de transformer nos habitudes de penser et de désirer;
    2. sa capacite de donner expression à un devenir ou un mouvement social et alors de prolonger ou augmenter la force sociale de ce devenir, voire la faire propager à d’autres champs sociaux, la faire connecter avec d’autres devenirs.
    les engagements de la citoyenneté nomade sont pour ainsi dire horizontaux, par contraste avec les engagements verticaux de la citoyenneté normale: les citoyens nomades s’engagent directement avec d’autres gens et d’autres groupes, plutôt qu’avec l’Etat.

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    Annex 21d

  • 20-COLLÈGE RENÉ DUMONT : L’éco-citoyenneté

    20-COLLÈGE RENÉ DUMONT : L’éco-citoyenneté

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    Détermine le pourtour de l’éco-citoyenneté
    Développe les relations  avec le GEN en collaboration avec le collège du développement du réseau écolieu.
    Détecte les circuits des biens de consommation du point de vue géopolitique et de leurs impacts sur la biosphère.
    Rédige l’argumentaire pour l’obtention du droit au boycott, sur tous les biens de consommation, sur l’obtention d’un Tribunal moral mondial pour juger les crimes commis contre l’avenir de l’humanité et sur toutes revendications  du local au global.
    Prépare le panel de citoyens pour les conférences de citoyens.
    Définit la stratégie qui permettra aux éco-citoyens de prendre la main sur les choix technologiques  futurs.
    Développe une action de soutien aux entreprises privées, opérant une démarche vers l’éco-citoyenneté.
    Entretient des relations avec l’association Colibri et son réseau.
    Développe les principes de Jérémy RIFKIN.
    Met en oeuvre l’Agenda 21

    *Les conférences de citoyens sont l’une des modalités du débat public dans le cadre d’une démocratie participative. Elles servent à “éclairer la prise de décision dans des situations complexes”

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    Annex 20d

  • 19-COLLÈGE FORMATEUR : D’étudiant-enseignant-chercheur

    19-COLLÈGE FORMATEUR : D’étudiant-enseignant-chercheur

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    Forme les éco-citoyens qui le désirent à la pédagogie, l’esprit scientifique, la rédaction  de travaux, l’expression publique pour leur permettre de devenir de futurs Étudiants-Enseignants-Chercheurs.
    Il distingue  quatre types d’étudiants-enseignants-chercheurs: Les EEC en Philosophie, les EEC en psychanalyse,  les EEC en sciences sociales et Politiques, les  EEC Artistes.
    Propose une formation accessible au plus grand monde.
    Développe les techniques de représentation de soi.

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    Annex 19d

  • 18-COLLÈGE MAUREL :

    18-COLLÈGE MAUREL :

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    Christian Maurel, sociologue et militant, est l’auteur de :
    Education populaire et puissance d’agir, Les processus culturels de l’émancipation, L’Harmattan, 2010
    Education populaire et travail de la culture, Eléments d’une théorie de la praxis, L’Harmattan, 2001
    C’est le collège du rectorat, il assiste le président de l’université  dans sa tâche de conduite des travaux et d’auto-dissolution de son autorité.
    Ce collège propose de résoudre au débat du parlement les contradictions et les schémas nouveaux issus des travaux transdisciplinaires.
    Il faire œuvre collective autour d’alternatives à construire.
    L’Université Populaire du Pays d’Aix, suite à un cycle « se construire une culture politique », se propose de mettre les auditeurs volontaires en réflexion sur la question suivante : « quelle(s) alternative(s) démocratique(s) à la délégation de pouvoir ? ».
    Propose des solutions pour une organisation transversale de la diffusion du savoir.
    Travaille plus profondément sur ce que nous appelons la « construction et la transférabilité des savoirs de la pratique », ce qui permettrait, sans pour autant reproduire ou recopier, que chaque expérience nouvelle puisse être éclairée et instruite par les expériences des autres.
    Faisons deux remarques. La première concerne cette relation à construire entre les dimensions intellectuelles et sensibles des pratiques, ceci afin de dépasser cette coupure très cartésienne entre l’âme et le corps, entre ce qui se pense et ce que l’on ressent par des questions sociales très sensibles (l’homophobie et la force aliénante de la rumeur), invite à une réflexion critique et à l’action. La deuxième remarque ouvre une perspective ambitieuse qui a déjà une histoire, mais dont l’éducation populaire ne saurait être absente : dans les temps difficiles que nous vivons, pourquoi ne pas envisager des « États généraux de la transformation sociale et politique » ?” (Christian MAUREL)

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    Annex 18d

  • 17-RESEAU DES INITIATIVES DE TRANSITION :

    17-RESEAU DES INITIATIVES DE TRANSITION :

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    Si nous ne pouvons pas imaginer un avenir positif, nous ne serons pas en mesure de le créer. Un message positif aide les gens à s’engager face aux défis de notre époque. Le changement a commencé – notre choix se pose entre un avenir que nous choisissons ou un autre que nous subissons. Les Initiatives de Transition s’engagent dans la création d’une vision tangible, claire et concrète de leur territoire au delà de sa dépendance actuelle aux combustibles fossiles. Notre objectif principal n’est pas de se battre contre des choses, mais plutôt de développer des projets positifs, engageants et attractifs. La création de nouvelles histoires et mythes est au centre de ce travail de visualisation. Pour réussir, les Initiatives de Transition ont besoin d’un rassemblement sans précédent de la grande diversité de la société. Elles s’assurent donc que leurs processus de prise de décision et leurs groupes de travail incarnent les principes d’ouverture et d’inclusion. Ce principe souligne l’importance fondamentale de développer la résilience, qui est la capacité de nos entreprises, des collectivités et des lieux de vie à faire face aussi bien que possible aux chocs. Les Initiatives de transition s’engagent à développer la résilience dans un large éventail de domaines (alimentation, économie, énergie, etc) et aussi à différentes d’échelles (du local au national) comme cela semble approprié – et d’intégrer leurs actions dans le contexte global où il y a une nécessité de faire tout notre possible pour assurer la résilience environnementale en général.

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    Annex 17d

  • 16-GLOBAL-ÉCOVILLAGE-NETWORK

    16-GLOBAL-ÉCOVILLAGE-NETWORK

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    Le Réseau Global d’Eco-villages (Global- Eco-village Network) a été créé à la suite de l’engagement pris par les principaux chefs d’état mondiaux au sommet de Rio en 1992 pour un développement soutenable et respectueux de l’environnement. L’éco-village apparaît ainsi comme le lieu d’expérimentation et de démonstration des idées et technologies nouvelles propres à faire évoluer les sociétés humaines vers un futur désirable.  Loin de représenter, comme cela a souvent été le cas des anciennes communautés soixante-huitardes, une sorte d’enclave autarcique et oppositionnelle, il est parfaitement intégré dans le tissu local, économique et institutionnel, dont il constitue un pôle attractif et innovant.

    La référence à l’écologie est intéressante parce qu’elle constitue une sorte de norme rninimale, basique, qui implique une attitude de respect envers la vie et les êtres humains, mais qui n’amène à aucune allégeance idéologique et laisse à chacun sa totale liberté de conscience.  Aussi les éco-villages pourront-ils permettre de constituer des centres avancés de recherche et de formation dans les domaines des sciences sociales, de la psychologie. des arts et de la culture, sans risquer de tomber sous l’autorité manipulatrice d’un gourou ou d’un mouvement sectaire, du fait de l’ouverture au monde social et de la circulation des informations et des personnes.

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    Annex 16e

  • 15-JONATHAN DAWSON : Ex président du (Global Écovillage Network)

    15-JONATHAN DAWSON : Ex président du (Global Écovillage Network)

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    Le collège des écovillages travaille à la jonction entre le GEN et le réseau écolieux:

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    Annex 15d

  • 14- LESTER BROWN : penseur de l’altermondialisme

    14- LESTER BROWN : penseur de l’altermondialisme

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    il affirme que nous avons aujourd’hui besoin, dans notre conception du monde, d’un bouleversement analogue à celui de la révolution copernicienne, dans la façon dont nous envisageons la relation entre la planète et l’économie : « Cette fois-ci, la question n’est pas de savoir quelle sphère céleste tourne autour de l’autre, mais de décider si l’environnement est une partie de l’économie ou l’économie une partie de l’environnement. » Selon lui, « la conception des économistes brouille nos efforts de compréhension du monde. Elle a créé une économie qui n’est pas en phase avec l’écosystème dont elle dépend. » Il poursuit en soutenant que « la théorie économique et les indicateurs économiques n’expliquent pas comment l’économie perturbe et détruit les systèmes naturels de la planète ». Il explique que lorsque l’observation ne soutient plus la théorie, il est temps de changer de théorie, ce que l’historien des sciences Thomas Kuhn appelle un changement de paradigme dans la Structure des révolutions scientifiques.

    Ce colllège de pensée retrace les mécanismes de l’économie mondiale pour en extraire des solutions d’échanges équitables.

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    Annex 14d

  • 13-EDGAR MORIN : La politique de civilisation

    13-EDGAR MORIN : La politique de civilisation

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    L’idée de progrès, telle qu’elle a été formulée à partir de Condorcet, a été conçue comme une loi historique, mécanique et indéfinie du devenir humain. Sur le plan moral, cette idée est malheureusement fausse. Au XIXe siècle, tous les États européens avaient interdit la torture. Au XXe siècle, elle fut réintroduite par toutes les nations, y compris par la France lors de la guerre d’Algérie.

    Mais l’idée de progrès ne doit pas être abandonnée. Ce qu’il faut abandonner, c’est le déterminisme du progrès, ce qu’il faut conserver c’est la possibilité de progrès. Ainsi les Lumières doivent être dépassées au sens hégélien du terme, c’est-à-dire conservées. Ce qui doit être dépassé, c’est la raison close, fermée sur elle-même. La raison pure n’existe pas. Comme nous le montre un neurologue tel qu’Antonio Damasio, la raison comporte toujours du sentiment. Il nous faut aujourd’hui combiner le romantisme et les Lumières, afin qu’il n’y ait pas de passion sans raison, ni de raison sans passion. Il faut relier l’esprit critique et autocritique des Lumières au sentiment de la nature. Je suis d’accord avec les principes du « pacte écologique ».

    Nous avons un problème de vie en société. Regardez le nombre de psychotropes et d’anxiolytiques que nous absorbons. Les Français traitent de manière individuelle et personnelle un mal-être existentiel qui est aussi un malaise commun. D’où le recours de plus en plus grand aux sagesses orientales, au yoga, au bouddhisme zen, et au grand marché de la réalisation de soi. D’où la recherche de spiritualité, l’appel à la psychanalyse et au-delà à la philosophie. Nous nous ruons sur les vacances, le départ, l’exotisme, et, dans le loisir, nous nous déguisons en faux primitifs, en faux paysans. Nous aspirons obscurément à fuir la vie du métro-boulot-dodo qui obéit à la logique déterministe, chronométrique, hyperspécialisée de la machine artificielle de nos usines et bureaux. Experts et « éconocrates » nous traitent comme des machines triviales c’est-à-dire strictement déterministes, alors que la part non triviale en nous, celle du vouloir vivre, aimer, communier, nous réaliser, échappe à cette logique.

    Le pacte écologique n’a de sens qu’à condition de sortir de cette logique et d’être complété par un pacte politique. Pour ne pas aller dans le mur, comme vous dites, nous avons besoin d’une politique que j’ai appelée « politique de l’homme » et que je complète par une politique de civilisation.

    Ce collège a pour rôle de mettre en oeuvre “la Méthode” d’Edgar Morin pour la conduite de l’interdisciplinarité des travaux au sein de l’université populaire et la mise en oeuvre des sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur pour une Conscience planétaire et une Politique de civilisation.

    Ce colllège peut recourir à la pensée de gilles DELEUZE
    Gilles Deleuze est un philosophe français né à Paris le 18 janvier 1925 et mort à Paris le 4 novembre 1995. Des années 1960 jusqu’à sa mort, Deleuze écrit de nombreuses œuvres philosophiques très influentes, notamment sur la philosophie elle-même, la littérature, le cinéma et la peinture. Dans la théorie philosophique de Gilles Deleuze et Félix Guattari, un rhizome est un modèle descriptif et épistémologique dans lequel l’organisation des éléments ne suit pas une ligne de subordination hiérarchique avec une base, ou une racine, prenant origine de plusieurs branchements, selon le modèle de l’Arbre de Porphyre—, mais où, tout élément peut affecter ou influencer tout autre. Ce qui s’affirme comme élément de niveau supérieur est, en vérité, nécessairement subordonné, mais non l’inverse; dans un modèle rhizomatique, tout attribut affirmé d’un élément peut influencer la conception des autres éléments de la structure, peu importe sa position réciproque. Le rhizome n’a, par conséquent, pas de centre, une caractéristique qui le rend particulièrement intéressant pour la philosophie des sciences, la philosophie sociale, la sémiotique et la théorie de la communication contemporaines.

    Sur la fin de sa vie, Deleuze esquisse le prolongement d’une idée de Foucault qui envisageait la fin des sociétés disciplinaires. “Le contrôle est à court terme et à rotation rapide, mais aussi continu et illimité, tandis que la discipline était de longue durée, infinie et discontinue. L’homme n’est plus l’homme enfermé, mais l’homme endetté.”

    Ce collège étudie aussi la pensée de Paul-Michel Foucault, le nomade du savoir…
    Paul-Michel Foucault, né le 15 octobre 1926 à Poitiers et mort le 25 juin 1984 à Paris, est un philosophe français dont le travail porte sur les rapports entre pouvoir et savoir. L’une des thèses les plus fortes de Foucault est que l’augmentation et la généralisation des libertés dans la Modernité se sont fondées sur un régime disciplinaire et une normalisation (le « principe d’une homogénéité de la réaction sociale ») qui sont restés pendant des siècles presque « invisibles » pour la théorie.

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    Annex 13d